Les étiquettes

Que disent les étiquettes que nous mettons sur les autres de nous-mêmes? En vlà une question qu’elle est bonne!

Aujourd’hui, j’aimerai bien faire la fête à quelques étiquettes tenaces et très révélatrices de notre propre monde et de notre propre perception des choses.

Je pense aux pervers narcissiques, aux toxiques, aux ames soeurs, aux flammes jumelles, aux manipulateurs, aux hypersensibles, aux zèbres et aux anges. Bref à toutes ces perceptions qui nous ramènent à notre propre impuissance, à notre propre vulnérabilité.

Bonjour à tous et bienvenue pour l’épisode 14 du podcast de Back 2 Love. Nous allons parler dans cet épisode de cette fameuse zone de confort dont on entend souvent parler et des étapes par lesquelles on passe pour en sortir et aller plus loin. Toujours, bien sûr, avec l’objectif de s’aimer mieux et plus grand. Aujourd’hui et depuis une semaine, il y a des gros travaux à l’atelier où je travaille, du coup pour pouvoir enregistrer cet épisode, il va falloir attendre que ça se calme.

Qu’à cela ne tienne, j’étais partie pour improviser et finalement je vais poser sur papier les idées qui me viennent ce matin.

C’est une semaine un peu particulière pour moi parce que je me suis mise en danger très récemment, en quelques sortes, pour faire avancer mon activité professionnelle, et selon les heures qui défilent, je peux vous assurer que les émotions que je ressens sont plus ou moins inconfortables! Ce matin par exemple, le réveil n’avait pas fini de sonner que je me suis surprise en train de remettre en question ma décision de la fin de semaine dernière, qui m’engage dans un gros programme pour développer mon business, mais qui représente quand même une sacrée somme si on le compare à ma trésorerie du moment, donc c’est un risque. Un pari sur moi, encore un.

C’est drôle parce que je me souviens il y a des années, lors d’un énième stage de développement personnel dont je raffole, que j’avais réalisé, lorsque l’animatrice nous avait demandé ce que nous ressentirions après des années de boulot, au moment de la retraite, ou ce que nous ressentirions si nous étions soudainement très riche et ma réponse a été si simple qu’elle m’a coupé la chique : de la détente. Je faisais tout ça pour être détendue. Donc la logique voudrait que je me détende dès maintenant et que je profite de la life. Bref, la détente, c’est un peu/beaucoup ma zone de confort, maintenant que j’y pense. Je kiffe, j’aime bien, je suis détendue, c’est confortable. Je ne m’éclate pas vraiment, mais au moins, je suis dé-ten-duuuue!

Oui mais aujourd’hui, quelques années plus tard, j’ai une autre épiphanie qui ressemble à peu près à l’opposé. En effet, quand je suis détendue, je me rends compte que je ne suis pas très motivée, que je passe en mode passif et que j’ai tendance à regarder la peinture sécher, ou à avancer traaaaanquillement, un peu trop tranquillement pour mon développement professionnel, en l’occurrence. Et je vous dis ça avec le recul de cette décision prise vendredi bien sûr! Vous m’auriez posé la question avant, je vous aurai dit que ça avançait, ce qui est le cas, mais douuuucement, par rapport à l’énergie que je sais que je peux déployer et à ma capacité d’action lorsque les conditions sont réunies. Oui mais voilà. Je me suis prise par surprise. Vendredi dernier, je me suis engagée sur un programme d’accompagnement business qui fout toute ma détente et mon rythme pépère à la poubelle et qui m’incite à passer la seconde, la troisième et la quatrième dans le mois qui vient, si je veux m’en sortir vivante ! ahahah je parle du business bien sûr.

Grosso modo, je suis en perte si je ne génère pas un minimum qui est loin d’être anodin (puisque mes frais, avec cet accompagnement, viennent de péter la pinata) et en plus je ne me paye pas et je n’ai plus d’allocations. Ahahah

Aaaah bah c’est sûr que là, ça réveille hein. Alors je vous rassure, je ne me sens plus détendue du tout, et en même temps, je ne peux pas m’empêcher de me dire que c’est comme ça que je vais passer à l’étape d’après.

Nous en parlions avec Hervé en voiture ce matin, je lui disais que j’étais stressée et que j’hésitais à me rétracter de cette décision (j’ai jusqu’à vendredi pour le faire) et là il m’a dit, lui qui m’observe depuis plus de 7 ans : mais de toute façon c’est comme ça que tu fonctionnes! Tu avances dans l’inconfort, c’est là que tu t’arraches et que tu bouges. C’est quand tu es sur le fil du rasoir que tu sors le meilleur de toi. C’est pour ça que tu prends des décisions comme celle-là aux moments les plus inconfortables pour toi. C’est dans ces moments où tu es le moins en sécurité que tu y vas encore plus fort.

C’est drôle, quand il m’a dit ça, c’est comme si une voix en moi finissait son discours avec un “bah ouais! Assume nom de Zeus!” Il faut tout simplement que j’assume que c’est mon fonctionnement et que c’est comme ça que je me dépasse, que je grandis et que je m’épanouis.

Et puis dans le chapitre “je sors de ma zone de confort”, j’ai réalisé autre chose hier, en travaillant sur les croyances limitantes que toute cette décision fait remonter en moi. Je n’ai pas peur d’échouer. A vrai dire, j’ai échoué, au regard de la société, tant de fois dans ma vie, en commençant par ma scolarité, que j’ai appris très tôt à développer un regard sur moi plus solide et ancré dans le cœur plutôt que dans les apparences. Donc, échouer, je sais faire, et je n’ai pas peur du ridicule, donc je survis avec un certain brio et une certaine confiance à l’échec. D’ailleurs, j’ai beaucoup appris à chaque fois. Je suis devenue très résiliente. Ce ne sont pas vraiment des échecs en fait, mais ce sont les mots que j’ai entendu dans ces moments-là, et que j’ai finalement retenu. Et en effet, en poussant hier ma réflexion concernant mes prochaines étapes business, je me suis rendue compte que j’avais peur de réussir, en quelque sorte. Comme si j’étais une poule avec un couteau. C’est drôle cette sensation d’être une réussite et d’avoir peur de réussir. Et en fait, j’ai compris là où il y avait une incohérence en moi. Oui, je suis une réussite. Et dans ma tête je me suis entendue penser : “je suis une réussite parce que je suis un échec heureux”. Bah ouais, j’ai déduis de toute ma scolarité que j’étais un échec : mon école, une boîte à bac encore considérée aujourd’hui comme une des meilleures de france, une partie de ma famille brillante scolairement. Bref, foutue pour foutue, je m’étais fait la promesse que je serai un échec heureux! Plus heureuse encore que tous ces “autres” qui avaient réussi à se frayer un chemin académique jusqu’à leur carrière “réussie”.

Mais finalement ça ne sert à rien de se comparer à qui que ce soit, et comme le dit Ernest Hemingway “il n’y a aucune noblesse à être supérieur à son prochain; la vraie noblesse est d’être supérieur à son passé”

Et pour le coup, j’ai non seulement atteint mon objectif d’être heureuse, mais j’ai l’impression d’être allée au-delà de ce que j’espérais au début du chemin. J’ai la sensation profonde que quoiqu’il puisse m’arriver, j’ai tout ce qu’il faut pour m’éclater en chemin et pour transformer tout ce que je veux en ce que je veux! Avec un peu de réflexion, de temps et de travail sur soi, on peut tout accomplir.

Donc quand mon Cali mero (vous savez, ce personnage qui voit tout en noir donc on a parlé dans l’épisode 4 “se comprendre pour mieux communiquer”) a sorti le bout de sa coquille ce matin quand j’étais encore allongée dans le lit avec ses reflexions du genre “ohlalala, mais comme est-ce qu’on va faire? Tu te rends compte de l’engagement financier que ça représente cette décision? C’est de la folie, on ne va pas s’en sortir!!!! Retracte toi, qu’on retrouve un peu de sérénité” (putain j’ai des palpitations rien que de me remettre dans le personnage) et bien là je reprends ma responsabilité, et surtout j’en profite pour transformer ces croyances limitantes et ces vieilles étiquettes que j’ai de moi pour passer le cap et développer mon business avec l’ambition et la détermination dont je me sais tout à fait capable. D’ailleurs, si je n’avais pas pris cette décision, je n’aurais pas découvert cet angle mort (c’est bien le cas de le dire tiens!), donc rien que pour ça, je suis déjà gagnante. Et c’est donc l’occasion de me mettre à jour et de décider que je peux être bien plus qu’un échec heureux, et de reconnaître que je suis une réussite depuis toujours, comme chacun d’entre nous. Notre valeur ne dépend pas de ce que nous faisons ou pas. On ne questionne pas la valeur d’un bébé. Il est inestimable, et de prendre de l’âge n’y change rien. Nous avons tous une valeur inestimable et nous sommes tous des réussites. C’est le postulat de base en fait. Tout le reste, c’est de la littérature et des noeuds au cerveau. Donc pour être en phase avec mes enseignements, je me jette à l’eau, je choisis de croire en moi et en mes capacités et d’intégrer profondément, émotionnellement, à travers ce passage à l’acte, cette décision, que je suis une réussite éclatante, pétillante et vibrante et cette décision que j’ai prise, aussi flippante puisse-t-elle me paraître, est la décision de la confiance en moi, de la détermination et de la foi. C’est l’élan dont j’ai envie aujourd’hui pour avancer de façon plus visible, plus assumée, plus éclatante. Parce que, comme dirait Claudia Shieffer dans la pub “je le vaux bien”! Et on le vaut tous, puisque je vous le dis, c’est le postulat de base. L’évidence qui nous crève les yeux et qu’on passe notre temps à ignorer pour voir ailleurs si peut-être elle est là!

Donc sachez que lorsque vous sortez de votre zone de confort, il y a toujours une période où la peur a l’air de prendre le dessus, où tout d’un coup c’est le froid et les loups que vous avez l’impression d’affronter.. Mais derrière la barrière de peur (qui tente de vous empêcher de sortir de la zone de confort) il y a le dépassement de soi, la redécouverte, les accomplissements et la satisfaction d’avoir joué, d’avoir misé sur vous, d’avoir vécu.

Bref donc, j’ai décidé de jouer, et de me pousser à briller plus fort, plus franchement, pour pouvoir assumer ce choix!

Il faut ce qu’il faut comme on dit. Je sais pour ma part que les extrêmes me stimulent : ça doit être pour ça que je prend des décisions pareilles !

Evidemment, je vous tiens au courant de mes péripéties!

Et vous, quelle zone de confort êtes-vous prêts à quitter pour affronter vos peurs et atteindre vos rêves aujourd’hui?

Ici Diane Montillaud, Merci d’avoir écouté ce podcast et à la semaine prochaine pour de nouvelles aventures sur les ondes de Back 2 Love.