Bonjour et bienvenue sur les ondes de Back to Love, le podcast pour une vie intense, libre et sans complexe. Je suis Diane Montillaud, Love Coach. Ma spécialité ? Mettre un coup de pied dans les clichés pour accéder à plus de kif et de puissance au quotidien. Au plaisir de vous retrouver tous les jeudis pour un nouvel épisode.

Bonjour à tous et bienvenue pour cet épisode 25 du podcast de Back to Love. 25 C’est presque un anniversaire. Quand on a 25 ans, on a un quart de siècle, on se dit « Ah, ça y est, je rentre dans la phase adulte ». Ecoutez, on espère que ce podcast, lui aussi va rentrer dans la phase adulte et voir ce que ça va donner. En tout cas, pour le coup, aujourd’hui, j’ai choisi une thématique dont je parle souvent en séance avec mes clientes et que je chéris particulièrement. Et cette thématique, c’est « Nous sommes tout et rien ». J’adore dire ça et en ressentir profondément l’impact. Ce que ça veut dire, ce que ça peut vouloir dire.

Ça veut dire quoi ? Nous sommes tout et rien. Eh bien, c’est une vérité. C’est à dire que nous sommes quand même 7 milliards sur Terre, ce n’est pas une paille et nous avons chacun, je ne sais pas si vous l’avez remarqué, l’impression que tout tourne autour de nous. Et oui, il faut bien le reconnaître. Nous avons chacun l’impression que tout tourne autour de nous. C’est en fait ce qui est fascinant. Et en même temps, c’est ce avec quoi nous avons tendance à nous prendre les pieds dans le tapis quand même. Ça me fait d’ailleurs penser au monde du développement personnel. Je dis souvent que dans le monde du développement personnel, quand certains commencent à se poser quelques questions et à s’éveiller à deux ou trois concepts au sens qu’ils donnent à leur vie, à eux mêmes, aux choses qui les entourent, qu’ils commencent à avoir envie de comprendre un peu mieux comment elles fonctionnent et ce qu’ils veulent faire dans leur vie. Il y a pléthore de gens dans le milieu du développement personnel qui soit viennent d’avoir leur premier diplôme de coaching et se sentent tout puissants à pouvoir accompagner les uns et les autres à faire des choses exceptionnelles.

Et puis il y a aussi ceux qui commencent à travailler sur eux mêmes au tout début, début, début, qui n’ont même pas encore suivi un accompagnement digne de ce nom, qui a commencé à échanger avec quelqu’un qui est un peu plus avancé qu’eux sur le chemin que j’entends dire d’être trucs style : « moi, je n’ai plus d’ego! » , j’adore, j’adore. J’adore ou pas d’ailleurs. Je ne sais jamais si je dois rire ou pleurer quand j’entends des trucs pareils. Encore ce weekend, après une fiesta à la maison, j’entendais un pote à nous dire ça parce qu’il commence à peine à réfléchir à ces trucs là. Et ça y est, il a compris qu’il y avait un ego et il dit « non mais moi je n’ai pas d’ego, » bien sûr, bien sûr. C’est drôle d’ailleurs, parce que ça fait penser que lorsque on en sait peu sur les choses, c’est là qu’on a l’impression d’en savoir le plus et d’être le plus qualifié. Et finalement, plus on est qualifié, plus on sait, plus on a l’impression de ne rien savoir. C’est vraiment une règle qui, je pense, se retrouve dans à peu près tous les métiers, en tout cas toutes les approches et tous les arts différents que plus on a d’expérience, plus on a l’impression de ne pas en avoir, ou du moins qu’il nous reste du chemin à parcourir.

Alors que quand on a juste de quoi étaler ce qu’il faut sur sa tartine, on a l’impression d’avoir la science infuse. Et d’ailleurs c’est un des travers du développement personnel et de ces personnes qui se croient déjà très évoluées parce qu’elles ont compris il y a quelques mois ou quelques semaines, quelques petits principes de base, ces fameux principe sur l’égo, qui découvrent d’autres choses comme des concepts comme je sais pas, moi, la numérologie, comme l’ennéagramme ou comme les âmes jumelles puisque j’en ai déjà parlé. Bref, qui commencent à vouloir mettre des mots sur ce qu’ils vivent et à avoir cette impression que tout est résumé avec ces quelques mots. Alors que j’imagine que certains d’entre vous qui sont dans le milieu du développement personnel depuis un petit bout de temps, savent qu’il s’agit là d’un chemin long et tranquille, finalement, qui nous amène toujours à bon port, heureusement. Moi, je me fais rire. C’est là que j’ai l’impression d’être devenue une vieille grigoute avec mes 20 ans de développement personnel, ce qui est peut être encore très jeune finalement sur le parcours et qui est en train de regarder tout ça d’un oeil, un petit peu de mamie alors que bon, concrètement, j’ai eu toute ma période aussi ou je suis tombée la tête là dedans ou j’ai cru toutes ces choses.

Ou je me suis crue, peut être bien plus compétente ou sage que je ne l’étais vraiment. Ha ha ! Nous en passons tous par là, et c’est bien normal, bien sûr. Et d’ailleurs, toujours dans cette lignée, nous sommes tout et rien. Je ne peux pas m’empêcher de penser à tous ces génies, ces philosophes, ces brillantissimes personnages qui nous ont précédés. Ça me rappelle une phrase de mon père qui me répétait souvent « Nous sommes des nains juchés sur des épaules de géants. »

Et oui, n’oublions pas que tout ce qui nous paraît aujourd’hui des révélations, des trucs absolument fantastiques et nouveaux sont en fait probablement des concepts, des approches, des philosophies qui ont déjà été vu, vu et revu par le passé. Mais l’humain est ainsi fait que nous nous renouvelons constamment d’un cycle à un autre, d’un siècle à un autre, et que nous revisitons ce que nous avons appris par le passé avec un nouveau regard, avec un nouvel environnement, de nouvelles technologies, bref, tout ça qui nous amène à croire que nous sommes les premiers arrivés sur cette terre et que nous serons peut être les derniers alors que nous sommes décidément que de passage. Le fait aussi nous sommes tous et nous sommes rien de nous rappeler que certes nous sommes des êtres uniques et c’est ça qui est fantastique : c’est de savoir que personne sur cette terre, malgré les 7 milliards d’humains qu’il y a ici, ne nous ressemble en tout point, que ce soit physiquement et psychologiquement et que tout concorde. Et c’est pourquoi nous sommes un être unique, une couleur entre guillemets unique. J’aime beaucoup parler de couleur lorsque je parle du fait que chacun, nous avons notre couleur unique et notre teinte qui nous appartient et que nous avons du coup des coups de cœur pour certaines teintes, certaines couleurs et au contraire des coups de « beurk » pour d’autres couleurs et d’autres teintes qui nous entourent. Mais c’est ce qui fait aussi la richesse de ce monde et que donc nous sommes uniques, certes uniques en notre temps et uniques et d’une façon générale sur cette planète, mais que nous pouvons mourir demain ou cet après midi, ou dans 20 ans ou dans 50 ans. Et quelques personnes nous pleureront, bien sûr, mais la vie continuera tranquillement son cours et nous aurons eu ce petit passage, cette petite empreinte sur la planète qui peut être s’effacera comme les empreintes dans le sable s’effacent au gré du vent.

Et ça, c’est important de le remettre en perspective parce que je parlais hier avec une très bonne amie à moi qui a eu de l’asthme toute sa vie. C’est une femme de plus de 55, 60 ans et elle me disait qu’elle a eu en fait trois expériences de mort imminente parce qu’elle a failli y passer trois fois à cause de son asthme. Et elle se rappelle notamment d’une fois plus précise que les autres où elle me disait avoir cette impression, cette sensation de rire, de rire, de tout, d’être légère, en repensant, peut être qu’une demi heure avant, elle était en train de s’inquiéter peut être de sa survie, ou peut être encore d’autres choses. Et que donc j’aime bien ce regard sur les choses, parce que ça nous indique à quel point en effet, on se prend très au sérieux. Souvent, on se prend très au sérieux alors que peut être la vie est beaucoup moins sérieuse qu’on ne le croit. Malgré et malgré nos chagrins et malgré nos épreuves, bien sûr, je ne remets pas ça en cause, vous le savez bien, mais peut être que nous prenons parfois beaucoup trop au sérieux nos propres petits drames intérieurs et nos lectures dramatiques du monde.

Et j’aime beaucoup, moi, remettre ça en perspective, sachant que j’ai pendant longtemps été, entre guillemets, catégorisée, cataloguée avec les nouveaux termes du moment, « hypersensible ». Donc, si moi je le définis à ma façon, je dirais que c’est juste une façon de vivre les choses de façon un peu démesurée et intense. Et évidemment, j’ai repris mon pouvoir là dessus. Je me suis rendue compte que je pouvais dire ce que je voulais, la façon dont je voulais mettre, l’intensité que je voulais et ajuster à ma guise. Ce qui fait que du coup, je me suis séparée entre guillemets, oh oui on s’est séparée mon étiquette et moi. Je me suis séparée de ce terme d’hypersensibilité. Mais tout ça pour dire qu’en effet, quand on est cataloguée hypersensible HP ou ce genre de choses, il y a souvent une notion des émotions hyper puissantes et j’ai envie de dire oui, c’est peut être que nous, on croit encore un peu plus à notre drame intérieur que d’autres. On peut le voir comme ça. Évidemment, on a chacun nos qualités, chacun nous sensibilité à des choses ou à d’autres.

Et vous savez à quel point je ne suis pas fan des étiquettes parce que, quelle que soit l’étiquette, on a tendance à vouloir la brandir au dessus de nos têtes comme si on était un peu mieux que notre voisin, ou comme si on nous devait un peu plus de respect qu’à d’autres. Alors que, concrètement, tout le monde est unique sur cette terre et tout le monde a droit aux mêmes attentions et au même respect que tout un chacun. Donc, on n’a pas besoin d’avoir une étiquette de HP, de hypersensibles, de dyslexiques ou je ne sais pas trop quoi pour avoir droit à des égards et à de l’amour. Le simple fait que nous existons suffit mes amis.

Même si je dois reconnaître que, entre guillemets, ces étiquettes servent de le temps qu’on en a besoin, parce qu’elles servent à mieux comprendre un fonctionnement, peut être, une façon de percevoir le monde et de le vivre. Mais c’est très bien pour le temps de comprendre, le temps de s’en servir pour mieux après arrêter de s’identifier et reprendre entre guillemets sa liberté.

Je ne dis pas que c’est vain ces étiquettes, mais je dis qu’il ne faut pas s’y accrocher comme à son identité, vous voyez. Bref, tout ça pour dire que cette fameuse expérience de mort imminente de cette amie qui m’est chère finalement, lui a fait prendre conscience, même si elle le savait déjà à quel point nous nous prenons au sérieux. Et ça rejoint vraiment cette pensée que nous sommes tous et que nous sommes rien. Nous sommes le tout de quelques personnes autour de nous. Nous sommes importants pour nos parents, nos amis proches, nos amoureux et nos enfants et peut être nos animaux aussi. Mais nous sommes rien pour une grande majorité de gens sur cette planète et c’est super. D’ailleurs, je trouve ça assez génial, cette sensation que je ressens lorsque je me dis que je suis tout et que je suis rien. C’est tellement vrai. Et je pense que le tout en nous et cette partie peut être aussi intemporelle, qui, à mon avis, à mon sens et à mes croyances, survit avant nous et après nous, et qui rejoint tout un chacun. C’est un tout dans lequel nous ne sommes pas seuls.

Et que ce rien, c’est ce passage éphémère dans ce corps éphémère, sur ce monde qui va durer un certain temps, peut être plus d’une centaine d’années pour certains et peut être moins pour d’autres qui auront une vie raccourcie pour plein de raisons différentes. En tout cas, ça fait aussi penser à la mort d’un homme que j’ai connu qui était un super mec, un super super mec, avec une carrière professionnelle, artistique, d’exception, soliste à l’Opéra de Paris. C’était un type qui avait compris beaucoup de choses, qui était d’une grande qualité. Oui, il avait compris beaucoup de choses, qui mangeait sainement, qui faisait du sport, qui était d’une gentillesse incroyable, d’une intelligence hors pair, un génie dans son domaine et qui est mort il y a quelques jours d’un accident de vélo. Mais je suis pas sûr que ce soit le vélo qui ait crée ça. Il serait tombé de son vélo, peut être après, je ne sais pas, une rupture d’anévrisme, je ne sais pas.

En tout cas, ce type a vécu 60 ans d’une vie hyper remplie, hyper riche, probablement plus riche qu’une bonne partie d’entre nous qui, en cent ans, n’auront pas vécu l’intensité de la vie qu’il a eue. Et tout ça pour dire que ça peut s’arrêter demain et que même si on fait tout pour que tout se passe bien, qu’on mange parfaitement bien, qu’on est des êtres accomplis, eh bien, ça peut s’arrêter demain. Pour plein de raisons différentes, peu importe. Je ne voulais pas vous déprimer et vous foutre le moral en berne. C’est pas mon objectif du jour. En ce jeudi de l’Ascension, n’est ce pas ? Non, mais juste pour relativiser. Vous voyez à quel point, des fois, on se laisse embarquer dans nos propres drames, dans nos propres histoires. J’étais encore avec une cliente tout à l’heure, qui passait un petit moment de turbulence, parce qu’elle avait un ami à elle qui avait tendance à mal interpréter ces actes et plutôt que de le prendre contre elle, en fait déjà, elle s’est rendu compte que ce qui l’a blessé dans le fait qu’il le prenne mal, c’est que ça l’a renvoyé à elle même, à son histoire, à son impression, à elle de ne pas être assez bienveillante, de ne pas faire assez, de ne pas être vue comme assez aimante alors qu’il n’en est rien, bien sûr. Et ça peut prendre une place folle des fois dans certaines de nos journées. Donc je vous propose un peu cette pensée de « Nous sommes tous et nous sommes rien » pour respirer, relativiser ces quelques jours là où des fois on se sent un peu pris dans la tempête, dans nos tempêtes émotionnelles, dans nos tempêtes d’épreuves de vie pour relativiser autrement et dire voilà, nous sommes tout et nous sommes rien. Tout va bien. On est ici pour profiter de ce que la vie a à nous offrir et de ce que nous avons à reconnaître en elle. Donc, profitons un maximum en relativisant au maximum. Ça me fait penser d’ailleurs au Livre des morts tibétain qui dit qu’en fait, nous passons notre vie à préparer la mort, notre mort.

Nous passons notre vie à nous mettre en paix avec le fait que nous allons mourir. Et c’est un peu vrai finalement. C’est prendre la vie avec toutes ces richesses et toutes ces surprises et toutes ces merveilles et puis toutes ces épreuves. Et puis relativiser en disant que de toute façon, c’est probablement juste une petite expérience dans une longue expérience plus vaste et plus large, dont nous n’avons probablement pas beaucoup conscience. Moi je suis convaincue qu’on vient d’ailleurs et qu’on retournera à ailleurs donc j’essaie, dans la mesure du possible, de profiter au maximum de ce que la vie a à offrir. Bref, nous sommes tout et nous sommes rien, mes amis. Je vous propose de garder cette pensée en tête dans vos prochaines réflexions philosophiques, de méditation ou petits moments à vous même. Petite séance de sport aussi pour aller engrammer ça en vous, parce que c’est tellement bienfaisant. Je suis tout et je suis rien. Oh, ça remet l’église au milieu du village. Moi, j’adore.

Un excellent week end de l’Ascension ou un excellent jour, soirée, nuit, week end ou vacances selon le moment ou vous écouterez ce podcast. Peut être dans six mois, peut être dans quatre ans. Je vous embrasse et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Back Love Baby.

Si ce podcast vous a plu et que vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à me rejoindre au sein d’une communauté de fans d’une. Inspirantes qui sont prêtes à reprendre leur puissance pour créer la vie amoureuse et professionnelle de leurs rêves. Pour cela, retrouver sur mon site internet www.diamonjoy.Fr ou sur les réseaux sociaux tels qu’ils sont indiqués dans le résumé de ce podcast. À jeudi prochain pour un nouvel épisode.