« OMNIA VINCIT AMOR et NOS CEDAMUS AMORI »

Ce qui veut dire « L ‘Amour triomphe de tout et nous cédons à l’Amour »

J’entends souvent mes client·e·s lutter contre le sentiment d’amour qu’iels ressentent pour certaines personnes.

Comme si y céder n’amenait que souffrance et désolation. A vrai dire, cela peut être tout le contraire. C’est la qualité de nos pensées qui déterminent si nous vivons bien ou mal notre sentiment d’amour.

Nous rencontrons tous, à un moment ou à un autre, des personnes qui nous plaisent quasi-instantanément. Que nous aimons instantanément. Ou dont nous découvrons que nous les aimons au fil de l’eau. Ça ne s’explique pas, c’est un peu comme si on se reconnaissait. Et se pose alors la question « mais que vais-je faire de cela ? ». Soit parce que nous sommes en couple, soit parce que les conditions géographiques et logistiques ne nous permettent rien de concret, soit encore parce qu’une philosophie ou une religion nous empêchent de nous projeter dans l’avenir avec cette personne.

Et je vois tant d’entre nous paniquer comme si on voyait le mur arriver et la souffrance de l’impact nous frapper de plein fouet. Alors on cherche des moyens de rationaliser l’émotion, de la contenir, de l’oublier même, pour ne surtout pas souffrir.

Nous sommes CONFUS. Ce n’est pas d’aimer dont nous souffrons. Ce sont des pensées qui découlent du fait d’aimer, et de tous ces conditionnements inconscients qui nous mènent par le bout du nez si nous n’y prenons pas garde.

Ce sont des pensées telles que : « iel ne va pas m’aimer en retour »//« iel va m’abandonner »// « je ne survivrai pas sans iel dans ma vie »// « je vais encore souffrir » //« je ne peux pas vivre/être heureux·se en sachant qu’iel existe et que je ne peux pas être avec » // « iel doit penser comme moi pour que nous puissions nous aimer » // « iel est trop loin pour que je l’aime » // « si je ne peux pas « l’avoir » je ne vais pas le supporter » etc…

Un peu comme si l’amour exigeait un cadre défini pour (être autorisé à) exister. « Si on ne peut pas être ensemble là, maintenant, tel que je l’ai appris de ce que j’ai observé autour de moi, alors mieux vaut arrêter de l’aimer tout de suite ».

Or, l’amour ne se contrôle pas. On aime, c’est tout. On peut bien lutter et se raconter que ce n’est pas vrai : les faits sont là. On aime.

Et alors ?

Où est le problème ? Sortis de nos pensées automatiques et confuses, nous découvrons que c’est simplement délicieux d’aimer ! Aimer, de toute façon, ne concerne que SOI, puisque c’est un sentiment INTERNE. Au final, nous n’avons absolument pas besoin de la réciprocité, du regard ou même de la présence de l’autre pour le ressentir pleinement et pour nous en réjouir. Je dirai que la présence de l’autre et la réciprocité de sentiment, c’est un bonus, le pompon sur la Garonne. Mais c’est accessoire. Or on nous a appris que c’était essentiel, d’où la souffrance qui découle de toutes ces situations qui ne se déroulent pas « comme elles devraient », donc comme dans les films, les romans ou les histoires qu’on nous a racontées !

Il est tout à fait possible d’aimer pleinement un amant de passage, de s’en enivrer avec délectation, et de le laisser partir avec légèreté et gratitude. Ce que nous avons vécu avec lui ou elle, cela nous appartient : personne ne peut nous l’enlever à part nous-mêmes ! Nous confondons amour et appartenance, comme si d’ailleurs c’était possible d’appartenir à quelqu’un ou que quelqu’un nous appartienne : vaste fumisterie ça aussi ! Rien ni personne ne nous empêche de nous raconter cette histoire, me direz-vous, et je vous répondrai « d’accord, mais alors avec le recul et l’humour nécessaires pour sortir de ce scénario avant de se mettre à en souffrir inutilement ! »

Il est aussi tout à fait possible d’aimer profondément quelqu’un avec qui « il ne se passera jamais rien » sans en souffrir comme une bête. De le vivre comme un cadeau, une opportunité, une relation unique.

Autorisez-vous à aimer. Laissez vous traverser par l’amour. Cédez à l’amour. Vous n’en serez que plus aimant·e·s, épanoui·e·s et heureux·ses. Si vous sentez que vous en souffrez, c’est qu’il est temps de vous débarrasser de quelques conditionnements et pensées qui n’ont plus lieu d’être, tout simplement !

Aimer, c’est un cadeau à SOI, pas à l’autre ! Alors faites-vous ce cadeau d’aimer. D’aimer grand, d’aimer simple, d’aimer intensément et légèrement.

Si vous ressentez l’envie de vous faire ce cadeau d’aimer sans complexe, et de laisser derrière vous la souffrance, rejoignez-nous pour notre séminaire « La Joie d’être Soi! » qui a lieu à Toulouse les 1er et 2 avril, à Paris les 13 et 14 mai et à Saint-Etienne les 10 et 11 juin. Plus d’infos ici : Seminaire Anya flyer (1)

Avec Amour,

Diane MJ