Bonjour à tous mes amis,

Pour faire suite à l’épisode sur le courage d’être soi de la semaine dernière, qui a reçu un franc succés d’ailleurs et je vous remercie pour tous vos témoignages, je vous rappelle à quel point ils sont précieux pour moi, oui donc suite à cet episode je parlerai cette semaine de la nécessité d’être courageux au point de se reconnaître tel que l’on est, et j’ai envie de dire LÀ où on en est. C’est à dire l’importance d’être honnête avec soi. Pour arrêter de lutter.

Honnêteté émotionnelle et intellectuelle dans l’objectif de profiter mieux de sa vie et d’arrêter de perdre du temps à vouloir être qqun que nous ne sommes pas. Sans se sous estimer et sans se surestimer.

Donc je développerai cet épisode en 3 points sur ce qu’il se passe quand on se sous estime, ce qu’il se passe quand on se surestime et ce que l’on peut attendre lorsqu’on a trouvé son équilibre : Evidemment je vais m’inspirer de mon propre parcours et du parcours de mon entourage et de mes clientes pour se faire :
Donc d’abord lorsque nous nous sous estimons c’est un peu comme si nous étions aveugles à certaines de nos qualités, comme si nous les prenions pour acquises, comme si elles n’avaient rien d’exceptionnelles. C’est comme ignorer une partie de soi soit parce que ça nous parait trop simple, trop facile, trop naturel soit parce que personne dans notre enfance/adolescence n’a reconnu ou valorisé ces aspects là, voir les a jugé, ce qui a rendu le trait de caractère complètement nul ou invalise à nos yeux. Et en faisant ça, on passe à côté d’une mane de reconnaissance et d’opportunités qui pourraient changer le cours de nos vie.
Pour l”Anecdote : Je pense notamment à Hervé, mon compagnon, qui est un type d’une sympathie particulièrement exceptionnelle : il a une façon d’accueillir les gens, qu’il les connaisse ou non, avec son coeur et avec une générosité qui me fout sur le cul à chaque fois. Il sait très facilement trouver sa place dans un groupe, et il a une telle intelligence émotionnelle qu’il est apprécié d’un grand nombre, très naturellement. Et pourtant je me rappelle encore d’une conversation que nous avons eu il y a bientôt 5 ans maintenant où il était en train de se juger très durement au niveau professionnel, se trouvant NUL parce qu’il passait son temps à observer et se concentrer sur toutes les qualités qu’il n’avait pas, et à l’écouter, il me décrivait les qualités d’un comptable ou d’un mathématicien en les portant au nues ! Et je me rappelle lui avoir dit, mais tu te rends compte que n’importe lequel de ces deux profils a peut-être vachement envie de développer ses compétences relationnelles et humaines, qui ne sont peut etre pas naturelles chez eux et toi plutôt que de reconnaître que tu as ça pour toi et d’investir dessus, de le développer et de miser dessus, tu les fous de côté comme si ce n’était rien, et tu passes ton temps à te taper dessus! En lachant prise, il pouvait par exemple déléguer la partie sur laquelle il se sentait moins doué à des personnes dont c’est l’envie et le talent naturel, et se concentrer sur son domaine de prédilection, l’accueil, la vente et la fidélisation.

Et c’est là que j’enchaine avec le deuxième point sur la surestimation : dans cet exemple, on peut en déduire qu’hervé a vachement lutté pour développer des compétences qui ne sont pas du tout naturelles chez lui comme l’anticipation, les tableaux excel, les chiffres etc, se remettant en question à chaque fois que son naturel plutôt artistique et créatif revenait au galop, abandonnant quelques temps (parfois bcp trop lgtps), les chiffres, l’administratif, les stratégies de développement etc. N’est-ce pas là, quelque part, surestimer ses compétences (sans compter ses envies!!!! ) que de s’acharner à faire qque chose pour lequel on n’est pas particulièrement doué, et qui, si on est honnête, ce qui reste le but de l’exercice du jour, est en plus DOULOUREUX! Parce que c’est ça l’écueil number one de se surévaluer sur notre capacité à faire les choses d’une certaine façon : c’est LA LUTTE!! On lutte contre soi, contre sa nature, contre son plaisir et ses envies. A ne surtout pas confondre avec le fait de faire des efforts pour révéler un potentiel que l’on a déjà et que nous développons avec conscience et envie!

Bref donc, pour ma part, ayant grandi dans un univers où l’intelligence cérébrale est célébrée, valorisée, préférée, et ayant en plus fréquenté des écoles reconnues encore aujourd’hui comme des boîtes à bac très exigeante, j’ai longtemps mis ce fonctionnement sur un piédestal, croyant que la vérité était là. J’ai du coup pas mal ignoré mon intelligence émotionnelle pourtant déjà bien développée à l’époque, et j’ai remis à plus tard plein de projets qui m’auraient sûrement fait plaisir et dans lesquels je me serai probablement bcp épanouie parce que j’avais un fort jugement sur moi ..ma culture G, mon parcours pas du tout académique, et une façon de réfléchir et de décider très instinctive et intuitive, qui ne suit a priori aucune logique mais qui, plus j’ai appris à la suivre, m’a amenée exactement à bon port. Parce que je suis branchée comme ça. Je me suis sentie handicapée et vide en milieu scolaire, avec de la théorie pure. Comme si je perdais ma vision, mon jus, mon fil, mon sens, mon énergie. Sauf que comme je n’ai pas vraiment connu autre chose comme proposition, ca a été un peu plus long pour moi de découvrir mes zones de plaisir, mes zones de génie. Avec le recul, j’aurai du faire un parcours en philosophie, c’est à peu près les seules études “académiques” qui m’auraient passionnées je crois, mais je n’ai pas eu cette opportunité. Donc j’ai voulu pdt lgtps être intelligente comme j’ai cru qu’il fallait l’être, en poussant très loin des concepts philosophiques et spirituels, en conceptualisant certaines choses et puis force est de constater que je suis une femme d’experience, c’est par la pratique que je développe mes compétences,et encore mieux mon intelligence émotionnelle.Et je découvre au passage que mes forces sont plutot ma simplicité, ma spontaneité, ma décomplexion à tte épreuve et ma capacité à vulgariser des concepts de dvlpt personnel pour les rendre terre a terre et ancré dans le quotidien, tant et si bien qu’on a envie de dire “bah oui hein, normal, logique” qd j’en ai fini avec mes petites demonstrations. En bonne hypersensible, c’est dans le monde des émotions que je me sens comme une poisson dans l’eau, que tout d’un coup je perçois la logique, le mécanisme, le coeur, la beauté des êtres et leurs complexité. Je suis fascinée par le sens que l’on donne aux choses, par notre construction psychologique et émotionnelle. Encore aujourd’hui, je travaille à reconnaître mes limites, et ce qui ne me fait pas plaisir, pour comprendre d’abord pourquoi je m’acharne à continuer à vouloir faire certaines choses qui, au final, ne me procure pas plus de plaisir que ça, mais qui répondent à une injonction du passé “tu feras comme ça, ma fille!” et pourquoi je m’empeche par la meme de m’immerger encore plus totalement dans mes domaines de prédilection, à savoir l’étude et la recherche de moyens pour gérer toujours mieux nos émotions et les mettre à notre service, l’expérimentation et l’exploration de notre personnalité et de notre potentiel, la libération des fonctionnements contraignants et involutifs, avec comme objectif de jouir de mon existence avec un maximum de saveurs, de plaisir et de reconnaissance pour ne surtout pas en perdre une miette. Avec tout ce que je suis. Sans chichis, sans vouloir être plus pertinente ou plus structurée ou plus éduquée que ce que je suis. En étant moi, là! Avec mes failles, mes limites, mes doutes, mes remises en question. De façon un peu bordélique, en cherchant comme j’ai tjs eu l’habitude de le faire, en n’affirmant rien de façon péremptoire et en laissant la place à plein de possibles à chaque instant, pour toujours pouvoir choisir la voie la plus sympa au moment opportun. En travaillant sur moi, je cherche à developper tjs plus de place, de liberté et de joie. Ca mérite bien qu’on laisse les portes ouvertes, quelques questions en suspens et qu’on est conscience de pas tout savoir, pour pouvoir laisser la vie nous traverser et en tirer un maximum d’apprentissages et d’expériences à chaque fois.

Donc pour finir la clef, aussi bateau puisse-t-elle paraitre de prime abord, c’est de reconnaitre que nous sommes PARFAITS tels que nous sommes. Il n’y a RIEN à changer, à faire evoluer ou à perfectionner pour avoir le droit mais surtout le plaisir de nous exprimer, de faire ce qu’il nous plait et d’avoir confiance en nous. Bref, d’exister pleinement et de gouter chaque nuance. C’est sympa d’être exigeant mais demandez vous au service de quoi vous mettez votre exigence? Si c’est au service du perfectionnement, du detectage de trucs à ameliorer, de l’observation des failles et des faiblesses, je vous propose plutôt de mettre votre exigence au service de votre bien-être, de la reconnaissance de l’être unique que vous êtes et du dvlpt de plus de douceur et d’acceptation dans votre vie.

Alors à vos miroirs, c’est le moment d’aller vous faire une petite déclaration sympa, en reconnaissant vos talents et vos failles, en acceptant tout les bras grands ouverts, et en prenant la vie un jour après l’autre, une question après l’autre et une expérience après l’autre. On a tout le temps, et plus on accepte de le prendre, plus on en gagne : sujet d’un futur podcast ça d’ailleurs!

Plein de bisous d’amour et à la semaine prochaine pour un nouvel épisode!