Bonjour et bienvenue sur les ondes de Back to Love, le podcast pour une vie intense, libre et sans complexe. Je suis Diane Montillaud, Love Coach. Ma spécialité? Mettre un coup de pied dans les clichés pour accéder à plus de kif et de puissance au quotidien. Au plaisir de vous retrouver tous les jeudis pour un nouvel épisode.

Salut à tous et bienvenue pour cet épisode numéro 26 du podcast du Back to Love, du podcast « dou back tout looove ». C’était l’accent portugais du jour. Merci. Bon, donc aujourd’hui, j’ai décidé de parler de la compétition dans le couple ou dans la relation en général d’ailleurs, et à quel point elle a tendance à foutre le bordel. Je crois que c’est le moins qu’on puisse dire et au delà de foutre le bordel, elle rend malheureux à peu près tout le monde. Au final, qu’est ce que ça veut dire la compétition ? Eh bien, j’en connais beaucoup qui veulent avoir raison. Par exemple, je suis sûre que certains d’entre vous se reconnaîtront dans ce petit descriptif. Vous avez envie de gagner l’argumentaire, d’avoir le dernier mot ?

C’est important pour vous. Vous avez l’impression que vous y laisserez, Je ne sais pas : vos plumes, votre armure, votre fierté, votre dignité peut être, si vous acceptez de reconnaître que chacun a ses raisons d’avoir raison. Et oui, les raisons pour lesquelles vous êtes convaincu d’avoir raison vous appartiennent et appartiennent à votre histoire et votre construction émotionnelle, psychique et psychologique ainsi que les raisons de l’autre. Donc n’oublions pas et plutôt que n’oublions pas. Souvenons nous. Ben oui, c’est beaucoup mieux. En PNL, on nous dit souvent « Attention, ne dites pas ce qu’on veut pas faire, mais dites plutôt ce qu’on veut faire » hinhinhin. Bon. Souvenez vous bien que nous avons chacun une façon de voir le monde et que vous pouvez tout à fait avoir raison pour vous même et d’ailleurs, en général c’est le cas, on a raison pour soi. Les choses que l’on dit sont vraies pour nous. Mais ce n’est pas parce qu’elles sont vraies pour nous qu’elles sont automatiquement vraies pour les autres. Arrêtons cette espèce de dictature qui consiste à absolument vouloir imposer aux autres notre vision des choses.

Notre expérience, j’étais encore tout à l’heure avec mon beau papa qui est un amour d’homme mais qui était encore en train de m’expliquer par A+ B que je devais surtout pas prendre le chien de chasse de mon voisin si un jour il passe l’arme à gauche parce que vraiment c’est intenable. Et puis ça déchirera tout dans la maison. Et donc voilà, il ne faudra pas que tu prennes ce chien et j’ai dis « mais je ferais ce que je veux. Et puis je ferai l’expérience que j’ai envie de faire avec ce chien. Voilà. » Donc chacun a ses raisons d’avoir raison, de vouloir absolument avoir raison et imposer à l’autre sa vérité et sa vision des choses. Ce n’est pas la meilleure façon de faire. Ça me rappelle aussi d’ailleurs certains parents qui sont absolument convaincus qu’ils ont la science infuse et qu’ils ont raison pour leur enfant, alors qu’encore une fois nous sommes tous différents. Et peut être qu’une chose qui pour vous n’a pas du tout fonctionné sera exactement ce qu’il faut à votre enfant ou à votre conjointe ou conjoint.

Et oui donc un peu plus de souplesse messieurs dames et de conscience que encore une fois dans le couple, quand l’un des deux gagne et que l’autre perd. Finalement, le couple y perd donc quand l’autre perd. Quand la personne en face de vous a l’impression de perdre. De toutes façons, sachez que vous y perdez aussi. Gagner à deux et entre guillemets, perdez à deux. Et vous allez voir que, en acceptant de ne pas laisser l’autre perdre dans son coin tout seul, vous allez pouvoir créer une relation solide et sur laquelle vous allez pouvoir vous reposer l’un et l’autre. Et qu’est ce que ça crée aussi ? Et de pouvoir justement arrêter de vouloir être en compote, de vouloir gagner. L’argumentaire, la bataille de fierté ? Non, je reviendrai pas vers lui. C’est à lui de revenir vers moi. Vous voyez de quoi je parle ? Oui. Une fois que vous avez lâché ça, vous allez pouvoir du coup créer beaucoup plus de bienveillance au sein de votre couple. Et ça paraît un peu cucu-concon la pralinette, bisounours and co, mais je vous assure que la bienveillance est sous estimée grandement dans la relation, quelle qu’elle soit d’ailleurs. Et à partir de ce postulat de bienveillance et avoir cette bienveillance envers l’autre, même quand on a les boules et qu’on ne regarde pas les choses de la même façon, ça permet de pouvoir créer une communication bien plus sereine et saine et vers laquelle on va aller avec beaucoup plus de facilité, vers plus de communication et une reconnexion à l’autre. Donc ça aussi c’est très important. Rappelez vous que même si vous avez l’impression de gagner, vous êtes content sur le moment. Finalement, si vous n’allez pas rejoindre l’autre et tendre la main à l’autre à un moment donné ou un autre, c’est comme un boomerang. Ça va vous revenir en pleine tronche si jamais ça compte un minimum pour vous. Voilà ce genre de façon de parler et de voir les choses. Sachez, ça vous reviendra droit dans les Attiches. Vous avez plutôt intérêt à faire en sorte que les deux dans votre couple soient bien, que vous soyez du côté du gagnant ou du perdant.

Et si vous vous sentez du côté du perdant et que vous vous sentez un peu démuni, eh bien, c’est encore une fois d’essayez de parler à l’autre, d’essayer de tendre la main et de dire « Tu sais, dans ces circonstances là, je ne me sens pas du tout à l’aise et j’ai l’impression d’être sur un ring de boxe et pas dans un dans une relation d’amour. » Et selon la réaction de l’autre, vous pouvez décider si vous restez là ou si vous prenez un peu de distance et de recul. En tout cas, je vous encourage à dépasser un peu ça. Je sais que ce n’est pas toujours évident et qu’on a l’impression de lâcher quelque chose d’essentiel en abandonnant la volonté d’avoir raison. Ou d’être le plus fort ou d’être le plus fier, ou d’être le moins émotif, ou d’être le plus aimant ou d’être le plus. Vous voyez ce que je veux dire en abandonnant cette croyance que notre vision du monde est la bonne et l’unique. Et pourtant, je vous assure que ça a énormément d’avantages de savoir faire ça et que ça permet aussi de lâcher un peu prise sur plein de choses qui n’ont pas beaucoup d’importance finalement.

Parce que même si vous vous avez lu hier sur Google que le poisson frit dans une poêle avec de l’huile de colza, c’est quand même vachement moins bien qu’avec de l’huile d’olive. Je n’y connais rien en cuisine, donc ce n’est pas du tout une référence que je vous raconte. C’est n’importe quoi. Et si votre compagnon vous est contraire ? Et encore une fois, soit parce que vous avez lu l’article hier, que c’est la science infuse, que ça y est, le monde a changé et que c’est définitif. Vous voyez, on passe notre temps à découvrir et à redécouvrir le monde. J’aime bien dire et répéter que toute vérité est temporaire et que ce que nous croyons vrai aujourd’hui, ça peut être faux dans des circonstances différentes, à des époques différentes. Donc finalement, on respire un réel respect et on se détend. Tout va bien se passer, on n’a pas besoin d’avoir raison. Ça me rappelle d’ailleurs une conversation que j’avais eue avec un de mes meilleurs amis, Lionel. Clin d’œil, bisou, bisou.

Si jamais un jour tu écoutes un de mes podcasts qui m’étonnerait franchement. Mais bon, si jamais c’est le cas avec Bizot avec qui on m’avait échangé et j’avais lu la veille de notre échange que justement, vouloir avoir raison, c’était en fait, c’est une façon d’avoir peur de mourir. En fait, c’est comme si lâcher notre nos croyances sur le monde lâchait notre vision du monde dira bah oui, peut être t’as raison que ma vision du monde n’est pas la vision du monde. Peut être que c’est ce que je crois, mais c’est que ce que je crois. Ou peut être que ma vision du monde n’est partagée que par certains, mais pas par d’autres. Eh, et ça permet de lâcher un peu prise. Et puis d’accepter peut être plus fondamentalement, plus philosophiquement, que nous ne sommes ici que de passage et que tout va bien et qu’on ne va pas en crever d’avoir raison, de ne pas avoir raison et que tout va bien se passer. Donc on n’a pas besoin absolument d’avoir raison pour avoir une place dans ce monde et pour être aimé.

Et votre compagne ou votre compagnon ne vous aimera pas plus ou moins parce que vous avez raison ou tort, ni parce que vous avez gagné l’argumentaire ou que vous êtes le plus fort ou vous êtes le plus fier, ou que vous êtes le plus taiseux et que vous ne retournez pas vers elle ou lui, on s’en fout. D’accord, donc, on lâche les armes, on lâche le couteau entre les dents, on desserre la mâchoire, desserre les poings, on respire et on se rappelle qu’on est dans une relation d’amour, d’échange ou on veut aller vers l’autre, rejoindre l’autre, créer des ponts entre nos deux mondes, nos deux visions, nos deux caractères, nos deux personnalités, nos deux couleurs différentes. Et c’est important de se le rappeler. Et j’avais envie de le rappeler parce que, mine de rien, dans mes séances avec mes clientes, il y a toujours un moment donné ou un autre, ou on sent un peu la compète et ou on est dans une espèce d’attente aussi de l’autre de moi, je te donne ça, toi, tu dois me donner ça.

Il y a aussi la compétition de celui qui est mieux que l’autre. Ça, c’est une compétition tacite, extrêmement néfaste. Si on la laisse trop longtemps perdurer. Cette impression que moi je te donne, t’as vu tout ce que je te donne et toi tu me donnes rien en échange. Décidément, je suis la personne des deux qui donne qui aime correctement dans ce couple. Et toi tu n’es qu’une merde, ce qui n’est pas vrai non plus mes amours et vous n’êtes obligé à rien et on n’est pas obligé de gagner la compète et d’être un homme bon roi de je suis celle qui fait tout bien parfaitement. C’est comme ça qu’on même la preuve que non. Vous avez plus l’impression de lui reprocher de ne pas faire la même chose pour vous que lui d’apprécier tout ce que vous faites pour lui. Donc, vous voyez bien que ça ne marche pas non plus dans ce podcast. Dans cet épisode, on vise toute forme de compétition, que ça soit avec l’autre, avec une idée qu’on a de l’amour, avec son idée qu’on a d’être en couple.

Donc on se détend. On est ici pour profiter, jouir de chaque instant le plus possible quand on est avec l’autre. Et il y a des jours avec, il y a des jours sans. Et puis il y a des jours ou c’est nous qui sommes plus attentifs à l’autre et d’autres fois c’est l’autre qui est plus attentif à nous. Et encore une fois, je sais que certains d’entre vous diront mais ce n’est pas vrai. L’autre est jamais attentif à moi. Mais encore une fois, si vous lâchez un peu sur la compète et sur les exigences et les attentes, vous allez voir que si vous laissez un peu plus d’espace à l’autre, de venir vers vous comme par magie, il vient vers vous. C’est incroyable, c’est presque mathématique. C’est presque mathématique cette histoire. Donc laisser un peu d’espace, détendez vous. C’est un épisode pour apprendre à relativiser, à lâcher, comme je le disais, la compétition, le couteau entre les dents, les exigences et les attentes. On est ici pour profiter un maximum de l’autre, pour se rendre heureux soi avec l’autre et pour vérifier délicatement, avec amour, que l’autre est bien dans ses pompes.

Et si on aime l’autre suffisamment et qu’on arrive à le faire et à en. Pour soi même. On peut aussi des fois encourager l’autre à faire des choix qui, même s’ils ne sont pas confortables pour nous, nous le savons, sont confortables pour l’autre et font du bien à l’autre. De temps en temps, c’est ça aussi. Aimer, c’est savoir, non pas se sacrifier. On n’est pas dans une version de béni oui oui à la con d’être d’accord avec l’autre en croyant que c’est parce qu’on est d’accord qu’on est aimé. On sort de la version. J’ai cinq ans, je suis avec maman ou papa. De l’amour. On n’a pas besoin d’être d’accord pour aimer et être aimé, mais on n’a pas non plus besoin de se sacrifier. En revanche, savoir parfois faire don, entre guillemets, de nos propres craintes, de nos propres peurs, de nos propres vexations, pour accepter que l’autre a besoin d’aller. Je ne sais pas. Passer un week end avec ses potes, a besoin d’une après 12 h tranquille avec ses copines, a besoin d’un moment ou nous ne sommes pas inclus.

Et plutôt que de nous vexer plutôt que de le prendre pour nous, et plutôt que d’encombrer cet espace importantissime d’amour de soi, qu’il faut qu’on encourage chacun et que chacun on entretienne avec beaucoup de délicatesse et d’amour plutôt que d’entraver ça dans l’espace d’amour et d’estime de soi. De l’autre, justement, laisser la place libre, le champ libre à l’autre, de prendre ce temps pour lui ou pour elle, de prendre soin de lui ou d’elle et de se recentrer sur lui ou elle sans en prendre ombrage, en prenant un peu sur nous et en en profitant, pourquoi pas, pour aller prendre soin de nous aussi. Eh oui, parce qu’on ne se rend pas compte qu’on est insensé dans nos exigences à aller faire chier l’autre pour récupérer l’amour, l’attention et la reconnaissance qu’on n’est pas capable de se donner soi même. Et on est sans cesse dans une sensation de manque et de déperdition et de dépression. Quand ça ne rend pas bien et que c’est ces moments là aussi, on laisse l’espace à l’autre d’être avec lui même, de prendre soin de lui, qu’on peut en profiter pour se recentrer sur soi et faire des choses qui nous font du bien, qui nous font plaisir.

Que ce soient des moments de silence, des moments de lecture, des séries qu’on ne regarde pas quand on est avec l’autre, des moments ou on peut prendre des bons bain chaud de 3 h et demie si on veut des grandes balades, des week end entre copines, j’en sais rien ce que vous voulez, mais profitons de ça et donc sortons de la compétition, quelle qu’elle soit, dans l’amour et dans la relation, quelle qu’elle soit. Meilleure reconnaissance, ce que l’autre a de génial et ce que nous adorons et préférons chez l’autre. Sachons en être reconnaissants, heureux dans la gratitude et sachons laisser, s’il vous plaît, le champ libre aux autres, à ceux que vous aimez le plus pour qu’ils prennent soin d’eux et quand ils ne savent pas faire, parce que ça fait longtemps que vous êtes dans une relation de dépendance ou d’interdépendance, n’hésitez pas à lui dire Voilà, j’ai envie que tu fasses quelque chose pour toi. Ça peut être dans le cadre d’un cadeau, j’en sais rien, ou des cadeaux spontanés.

Voilà, j’ai envie que tu prennes soin de toi. Qu’est ce que je peux faire, moi ? Comment je peux faire pour me distancer suffisamment pour que tu te sens libre de faire ce que tu veux pour que tu puisses exprimer ce que tu veux faire. Et voilà. Et ça, c’est des discussions qui font un bien fou au couple. Et c’est et c’est des moments d’espace et d’air, de liberté qui sont tellement bienfaisant et qui nous rapprochent tellement de l’autre. Voilà donc c’était un épisode qui parlait à la fois de la compétition en couple et finalement aussi de ce respect du monde de l’autre, de sa façon, à lui ou à elle, de prendre soin de lui ou d’elle. C’est elle et lui qui a raison pour lui et elle et lui. D’accord. Votre conjoint sait ce qui est mieux pour lui ou elle et vous, vous savez ce qui est mieux pour vous. Et vous n’êtes pas le mieux placé pour savoir ce qui est mieux pour l’autre, même si l’autre paraît hésitant, est en recherche et maladroit ou je ne sais pas trop quoi.

C’est quand même lui qui sait ce qui est mieux pour lui. Et même si ça paraît bordélique pour vous, et même si ça vous paraît pas ce que vous vous feriez, eh bien c’est pas grave. Apprenez à respecter ça. Apprenez à respecter profondément les besoins, les envies, les limites de l’autre aussi. Là où il ou elle en est, comme vous respectez les vôtres et vous demandez aux autres de respecter les vôtres. C’est pareil et la compétition c’est ça, c’est arrêter de sans cesse se regarder le bout du nombril. Je connais beaucoup de gens et de femmes qui regardent tout à travers leur nombril, qui en oublie des fois calmer un peu le jeu et se concentrer un peu tout simplement sur tiens de quoi l’autre a t il envie ? De quoi l’autre a t il besoin ? Et comment est ce que je peux me mettre de côté dans l’histoire pour pouvoir apprécier vraiment le monde de l’autre, apprécier sa justesse, apprécier sa réalité et sa vérité à lui. Voilà mes amours, c’était ma petite, mon petit coup de gueule du jour, ma foi fort fort gentillet quand même, j’espère. Et puis sur ce, je vous souhaite un très bon jeudi, un très bon vendredi. Personnellement, je suis en train de changer, pour la petite histoire, de local. J’étais jusqu’à maintenant à l’atelier Cail, un très beau lieu à Saint-Étienne et nous avons trouvé avec Hervé un superbe local à se partager tous les deux à côté de la gare de saint Etienne Chateaucreux et ou nous pourrons vous recevoir pour des séances de neurofeedback dynamiques. Je vous en parlerai prochainement dans un nouvel épisode ou dans un post Facebook. Et puis bien sûr pour des séances de love coaching et de libération émotionnelle de toutes sortes. Je vous embrasse bien fort. Je vous souhaite une très belle fin de semaine et à la semaine prochaine mes amours bye.

Si ce podcast vous a plu et que vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à me rejoindre au sein d’une communauté de femmes dynamiques et inspirantes qui sont prêtes à reprendre leur puissance pour créer la vie amoureuse et professionnelle de leurs rêves. Pour cela, retrouver sur mon site internet www.diamonjoy.fr ou sur les réseaux sociaux tels qu’ils sont indiqués dans le résumé de ce podcast.

À jeudi prochain pour un nouvel épisode.